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La métamorphose du maestro de la gelato
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Tag Archives: Genève

Chez Cars & Art

L’exception comme règle

Voilà une adresse conçue sur-mesure pour les dandys helvètes. Au programme de ce nouveau hot spot genevois ?  Œuvres d’art, voitures de collection, grands crus et cigares. Découverte.

Aux Eaux-Vives, le nouveau concept-store attire les curieux…et les passionnés. Il faut dire que chez Cars & Art, on expose des objets que l’on ne croise pas à tous les coins de rue. En effet, la galerie, qui érige l’hyperluxe en art de vivre, propose le must du must en matière de voitures, d’art, de vins ou encore de cigares. A l’origine de ce lieu unique en son genre ? Nicolas Lteif, fondateur du showroom « Centre Auto Genève » situé à Vernier et fan de voitures de luxe ainsi que Jalal-Gaston Battikha, radiologue et grand collectionneur de tout ce qui touche à l’art et au vin. Un tour d’horizon suffit à se convaincre du bon goût de ces messieurs, qui mêlent une belle collection de Ferrari, McLaren, Mercedes, Lamborghini et autres BMW à des œuvres d’arts d’artistes iconiques dont Orlinski, Jeff Koons, Dali, Picasso, Lalique, José Maria David pour n’en citer que quelques-uns. Les œnophiles avertis ne sont pas en reste avec une sélection pointue de vins d’exception venant de domaines comme La Grange des Pères, Mouton Rothschild ou Romanée Conti. Pour clore la visite, des cigares et des pipes sont également proposés à la vente et peuvent même se déguster sur place au cœur du coin fumeur.

Cars & Art, Rue du Lac 12, 1207 Genève. www.carsnarts.com

Conte gourmand

Quand Gretel aime les bretzels…

La dernière curiosité culinaire suisse ? Les bretzels chocolatés de Julie Ordon. Une friandise à la suissitude affirmée que les épicuriens initiés auront le bon goût de déguster au Bon Génie à Genève ou Lausanne ainsi qu’à Alpina Gstaad.

La Gazette de l’Helvète ne pouvait pas passer à côté. Des petits biscuits croustillants à souhait enveloppés de chocolat, des packagings au design élégant orné d’une poya revisitée par l’artiste suisse Catherine Schmidt, un nom génial, une fondatrice fort charmante…la nouvelle friandise qui buzze chez les gourmands helvètes a tout pour plaire. Il faut dire que Julie Ordon -oui, oui, la fameuse supermodel genevoise qui a fait les couvertures des titres fashion les plus select du monde- a donné du sien pour créer Bretzel & Gretel. De ses souvenirs de petite fille blonde dans les alpages suisses jusqu’aux shootings aux quatre coins du monde devant l’objectif des plus grands photographes de mode, la belle demoiselle a puisé dans son imaginaire et ses valeurs pour construire l’univers de sa marque. Découverte.

La maison aux sorcières

En effet, Bretzel & Gretel est non seulement né de la gourmandise de Julie Ordon, mais aussi de son roman intime, de ses goûts, et de ses souvenirs. Son imaginaire marqué par les contes de fée, un univers fantastique très présent dans la famille, par ses voyages, son héritage parental sont autant de clés de lecture de la naissance et de l’ADN de la marque. Plus qu’un jeu de mot, son nom est ainsi particulièrement évocateur. Petite-fille de chef cuisinier, l’été à Sumiswald dans les collines typiques de l’Emmental, l’hiver dans les montagnes de l’Oberland proche du lac de Gruyère, elle se souvient de la maisonnette au fond du jardin surnommée Häxelhüsli, «la maisonnette des sorcières ». Son grand-père y cuisinait, y coupait son bois, dans un décor de petites chauves-souris et de toiles d’araignée qu’il avait malicieusement peint sur les murs comme dans les contes. Cette petite maison aux sorcières n’est pas sans rappeler celle d’Hansel et Gretel. C’est également son histoire personnelle qui a suscité le penchant tout particulier de Julie Ordon pour les bretzels. Lorsque la jeune mannequin a commencé sa carrière internationale à l’âge de 15 ans, elle travaillait beaucoup aux Etats-Unis, loin de sa famille et de sa Suisse natale. Ainsi, les petites bretzels vendues à la caisse des Grocery stores à NYC lui offraient ce goût familier, de réconfort qu’elle recherchait parfois, lui rappelant sa culture helvétique et ses traditions. Culture qu’elle a voulu célébrer jusqu’au packaging de ses friandises… Profondément marquée par le paysage suisse et sa beauté, elle a ainsi fait réaliser une Poya originale par l’artiste suisse Catherine Schmidt pour agrémenter ses emballages et coffrets. En forme de coeur, et bordée d’une adorable dentelle de mini bretzels, ponctuée d’edelweiss et de petites vaches portant d’immenses cloches, on y retrouve différents éléments d’inspiration de Julie Ordon, d’une fillette guidant les vaches laitières jusqu’au chaudron de sorcière.

Fleurs, sels et chocolats

Elégante et sublimée par un marketing léché, la petite bretzel au chocolat créée par Bretzel & Gretel a également de sérieux arguments pour séduire les gourmands, de par son principe fondateur mais aussi grâce à ses déclinaisons. En effet, alors que le biscuit est salé et croquant, le chocolat est sucré, fondant et délicat par nature. Ensemble, les deux ingrédients réconcilient les opposés, fusionnent les contrastes et créent une sensation d’harmonie en bouche, que les épicuriens ne manqueront pas d’apprécier. Pour parfaire le mariage, différents ingrédients s’invitent au fil des collections, inspirées par la saison (comme les pétales de rose cristallisées ou de délicats petits morceaux de fraises lyophilisées bio pour la Saint Valentin par exemple), mais aussi par les voyages de Julie Ordon avec des saveurs comme le matcha, les graines de sésame au wasabi ou encore la fleur de cerisier pour le Japon, mais aussi d’autres venues du Liban, d’Inde ou d’Amérique Latine… Une thématique pourra également donner lieu à des séries inédites, comme la découverte des sels : sel noir d’Hawai, sel rose d’Himalaya, sel bleu d’Iran, sel fumé au bois de hêtre, sel des Alpes, sel marin d’Ibiza.… Pour le lancement de cet été, Bretzel & Gretel a choisi de présenter une collection de sept bretzels enrobées de chocolat noir, chocolat au lait ou chocolat blanc. Au menu, du sel des Alpes, des pétales de rose, de la fraise, de la noix de coco, du caramel au beurre salé ou encore des noisettes. Des recettes ultra gourmandes à tester d’urgence dans les pop-up stores des Bon Génie de Genève et Lausanne ou à l’Alpina Gstaad, hotspot incontournable des happy few… De quoi se régaler en attendant la prochaine fournée, dont on rêve déjà avec impatience.

www.bretzelandgretel.com

 

A beauty-full day

Comme une star à la Réserve

Pour célébrer le retour des beaux jours, le resort le plus chic des rives du Léman signe une offre exclusive, baptisée a beauty-full day. Une journée de rêve pour s’essayer à la vie de star.

Il suffit de passer le perron de l’hôtel pour changer de dimension. Exit les vicissitudes du quotidien, le stress et la grisaille : à La Réserve, le soleil brille, un subtil parfum de vacances règne et baigne les hôtes dans une atmosphère chic et détendue. Et ce, peu importe qu’on y passe en coup de vent pour un déjeuner en terrasse ou qu’on ait la chance d’y séjourner, la magie opère toujours. Après un -trop- long sevrage, nous rêvions donc d’une échappée à Bellevue. Le beauty-full day tombait à pic. Une journée entière à se prélasser et à prendre soin de soi dans le spa à l’ambiance feutrée du cinq étoiles. Au programme ? Un divin massage signature de 60 minutes, un délicieux déjeuner au Café Lauren, l’accès à la piscine intérieure, hammam, salle de fitness & cie et surtout une coupe de cheveux au Hair Spa Rossano Ferretti, l’incontournable coiffeur des stars. Une expérience hors du commun qui transforme un simple passage au bac en véritable moment d’exception.

Sous les ciseaux du maître

En effet, l’artiste capillaire italien n’est pas Monsieur-Tout-le-Monde. Kate Middleton, Lady Gaga, Jennifer Lawrence, Reese Witherspoon ou encore Salma Hayek, ses clientes VIP ne jurent que par lui… et par son iconique coupe invisible. De New-York à Milan, des Maldives à Shanghai en passant par Monaco ou Singapour, ses salons sont disséminés dans les palaces les plus selects des quatre coins de la planète et coiffent le gotha international. Exit les coupes uniformes pseudo-tendance ou les copié/collé de modèles sur papier glacé, Rossano Ferretti s’adapte à l’implantation des cheveux, à leur nature et à la morphologie du visage de chacun, grâce à une approche sur-mesure, poussée à l’extrême. « Chaque individu est unique, avec une structure de cheveux unique, et notre philosophie qui consiste à suivre la chute naturelle des cheveux respecte cela et permet d’exhaler le meilleur de chacun», explique Il Maestro. La méthode, exclusivement pratiquée par les disciples de l’illustre coiffeur, est secondée par une gamme de cosmétiques pour cheveux maison, qui, en un shampooing, booste les fibres capillaires les plus en berne. De quoi faire des miracles. La coupe parfaite parachève donc magnifiquement la journée. Une expérience magique à offrir ou à s’offrir au moins une fois dans sa vie.

Offre Beauty-full day, à partir de 450 francs par personne.

La Réserve Genève hotel, spa and villas, 301 route de Lausanne, 1293 Bellevue.

www.lareserve.ch

Chalet des villes

Staycation à l’Edelweiss

L’Edelweiss renoue avec les sommets et affiche une décoration flambant neuve. On a eu envie d’aller voir de près. Compte-rendu de notre séjour alpin…en plein cœur des Pâquis.

Pour ces vacances de Pâques, on rêvait de dépaysement et à défaut de partir, on a opté pour l’option staycation. Après moultes recherches, nous avons jeté notre dévolu sur l’hôtel Edelweiss, tout nouveau, tout beau et parfait pour un séjour en famille. Nous avons donc fait nos valises direction les Pâquis. Et question évasion, on n’a pas été déçu…Bois d’arole du Valais, mobilier authentique, pierres naturelles, cheminée, luminaires en fer forgé, dès l’entrée le ton est donné. A peine vient-on de quitter la place de la Navigation que l’on se téléporte, comme par magie, dans l’atmosphère cosy d’un mazot alpin. Il faut dire que, déjà réputé pour sa décoration typique, l’Edelweiss a insufflé un coup de jeune à ses espaces communs et à ses chambres, en ajoutant une touche de chic à son concept de chalet en ville. L’effet est bluffant.

Des chambres au top

Pour ce séjour en famille, nous avons opté pour deux chambres communicantes. Les enfants d’un côté, les adultes de l’autre. Dès l’arrivée, nous avons été séduits, tant par le design que par le confort. Visuel mural noir et blanc esprit montagne, coussins en tissus traditionnels, plaids en laine, rideaux occultants assortis, le bon goût est de mise. De quoi ravir les amoureux de la Suisse et de ses sommets.  Quant au confort, difficile de faire mieux. La literie est juste parfaite, la télévision murale dernier cri et les salles de bain modernes et équipées de tout le nécessaire. Chaque détail est pensé pour le bien-être des clients, jusqu’au café et la sélection de thé La Marmotte disponible à discrétion et le Toblerone qui nous attend sur les oreillers. Petit plus, nous logions au septième et dernier étage et avions une vue panoramique sur les toits de Genève, le tout au calme malgré l’emplacement ultra-central de l’hôtel. A noter, l’établissement ne dispose que de 42 chambres, (de catégorie standard à executive, modulables en version familiale), ce qui lui confère une ambiance boutique hotel, à l’intimité aussi chic que conviviale.

Balade gourmande

Si on a beaucoup apprécié la décoration, on a aussi eu un coup de cœur pour le service. Digne d’un 5 étoiles, le personnel est adorable, discret, à l’écoute et extrêmement efficace. Si le restaurant était fermé en raison du contexte sanitaire, nous avons pu bénéficier d’un service en chambre au top, avec des pizzas, croque-monsieur, risotto ou salade pour les enfants et un magnifique panier gourmand pour nous, comprenant une généreuse planchette de fromages et charcuteries, des soupes de légumes, du pain frais, des meringues, du chocolat et une bouteille de vin- local il va de soi. Tout à fait dans l’esprit de ce que sert l’établissement au restaurant, qui, en temps habituel, propose des plats typiques aux saveurs traditionnelles suisses, raclettes, fondues, röstis et autres viandes séchées… On n’a pas eu l’occasion d’essayer mais il est même possible d’y suivre sur demande des cours de cuisine consacrés aux spéciamlités emblématiques de la Suisse dont la moitié-moitié ou la fondue chocolat ! Et, last but not least, l’Hôtel Edelweiss, sous l’impulsion du groupe Manotel, participe depuis plusieurs années à un large programme de gestion durable et responsable de ses ressources. En 2018, le groupe a par exemple mis en place Youth for soap, une démarche originale et innovante portant sur le recyclage des savons. Des initiatives auxquelles nous sommes particulièrement sensibles. Bref, une adresse hautement recommandable en tout point.

Hôtel Edelweiss, place de la Navigation 2, 1201 Genève.

www.hoteledelweissgeneva.com

 

 

Un Negroni, un!

A l’heure de l’aperitivo

Nous avions déjà brièvement mentionné le Negroncino dans notre wish-list de Noël mais après l’avoir dégusté (et adopté), nous avons eu envie de vous en parler plus en détails.

Un brin d’histoire

Le Negroni ? C’est incontestablement LE cocktail des dandys made in Italy. En effet, l’histoire raconte que c’est à Florence, en 1919, que le mythique breuvage est né. À cette époque, le café Casoni était une des place-to-be de la noblesse florentine. Parmi les habitués, le comte Camillo Negroni, qui avait coutume d’y boire des Americano. Revenant de Londres où il avait découvert le gin, il demanda alors au barman de lui concocter un cocktail incluant l’alcool so British. Malin, le barman l’ajouta aux bases de l’Americano et c’est ainsi que le Negroni a vu le jour avant de s’imposer comme un incontournable des bars branchés des quatre coins de la planète. Plus d’un siècle après, l’iconique cocktail n’a pas perdu de sa superbe et reste un symbole de la dolce vita à l’italienne, de l’heure de l’aperitivo à l’after dinner… même si, selon les puristes, il n’est pas toujours facile à concocter dans son home sweet home. C’est de ce constat qu’a émergé l’idée du Negroncino, un negroni d’exception prêt à déguster.

Le secret du Negroncino

Fruit de la collaboration entre Alessandro Bortesi, propriétaire de Kytaly à Genève, et Giancarlo Mancino, célèbre mixologue italien, le breuvage italo-suisse est un élégant assemblage des meilleurs vermouths, réhaussé d’un gin aux notes de bergamote. En effet, le Negroni prêt à déguster ne contient pas moins de trois Vermouths différents, du Vermouth di Torino Secco, infusé de 19 plantes aromatiques, du Vermouth di Torino Rosso, infusé de 36 plantes aromatiques, ainsi que du Vermouth Chinato, réalisé à base du célèbre vin italien Barbera D’asti et de la quinine. A quoi s’ajoutent du Rinomato Bitter Scuro ainsi que du Piu Cinque Gin, élu meilleur gin italien en 2020. Grâce à ce savant mélange 100% italien, on retrouve la fameuse saveur, à mi-chemin entre l’amertume et le sucré, qui fait le succès du cocktail depuis plus de 100 ans. On en témoigne. «Vous savez qu’un Negroni est bien réalisé lorsque, vous arrivez à déceler tous les arômes qui le composent. Ici, on sent notamment le vin rouge, le bitter, la bergamote et la sauge qui composent le gin », précise Alessandro Bortesi. Une dégustation particulièrement intéressante donc pour les palais initiés, qui permet de se téléporter illico dans le luxe ouaté du bar d’un palace transalpin…le temps d’une soirée et sans quitter son canapé. On recommande.

Negroncino, bouteille de 50cl, 42 francs (prix de vente en ligne).

www.negroncino.com