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Tag Archives: Galerie

La Suisse à collectionner

L’e-galerie helvète

Une plateforme d’art en ligne qui permet aux collectionneurs d’acheter des œuvres d’art helvètes, c’est le principe de Swiss Art Value. Une galerie virtuelle dédiée à la scène artistique suisse.

Tableaux abstraits, peintures figuratives, dessins ou encore graffitis de street art, Swiss Art Value n’est pas arrêtée sur un courant artistique ou un style définis. Artistes émergents ou maîtres reconnus, œuvres contemporaines ou d’un autre siècle, peu importe également. Le fil rouge de la nouvelle e-galerie ? Proposer de l’art suisse -soit d’un artiste local et/ou traitant d’un sujet qui s’y rapporte. «Cela fait plus de 8 ans que je collectionne achète et vend de l’art, explique Antoine Tacchini, le fondateur du concept. Lors du confinement j’ai commencé à mettre en vente des œuvres sur ma page insta. J’ai rencontré un franc succès. D’où l’idée de me spécialiser dans un thème et de créer Swiss Art Value pour promouvoir l’art suisse ». Tous les 2-3 jours, le galériste 2.0 poste sur son Instagram des œuvres de sa collection personnelle mais également d’autres pièces qui lui ont tapé dans l’œil provenant de différentes galeries, avec à chaque fois les spécifications de la pièce et son prix. Les acheteurs se manifestent par DM ou par mail pour savoir si l’objet est toujours disponible. Premier arrivé, premier servi : comme dans une galerie physique, l’œuvre peut avoir été vendue entre deux visites…. Une fois la facture réglée, le client reçoit la toile à son domicile, livrée par des spécialistes du transport d’oeuvres. La palette des artistes représentées est vaste, allant de Ferdinand Hodler à Alexandre Cingria en passant par Jean Tingely jusqu’à de jeunes pépites comme le Fribourgeois Anton Hasler, le Lausannois Thomas Mustaki ou le Genevois Robert Topulos, avec des objets commençant à 150 francs jusqu’à 15’000 francs et plus. Pour proposer le prix le plus juste possible, Swiss Art Value travaille avec des experts du domaine et prend en moyenne 20% sur les œuvres vendues, soit nettement moins que dans une galerie traditionnelle. Bref, de quoi débuter ou enrichir sa collection depuis son canapé, en scrollant tranquillement sur son feed à la recherche de la perle rare…

www.swissartvalue.ch

Design au pavillon

Le XXème siècle en foire

Pour la troisième année consécutive, le Pavillon Sicli accueille le Salon du design, fameuse foire genevoise dédiée au mobilier du XXe siècle. LE rendez-vous incontournable des collectionneurs.

Première foire de design du XXe siècle de Genève, Le Salon du Design revient le week-end du 2 et 3 novembre 2019 pour une troisième édition au Pavillon Sicli. Fondé en 2017 par Corine Stübi, co-directrice de la galerie Kissthedesign à Lausanne et experte en design du XXe siècle, l’événement, qui s’est imposé en deux ans comme l’un des plus beaux salons d’Europe, attire collectionneurs, chineurs, décorateurs et amateurs de design des quatre coins du Canton. A l’affiche de ce nouveau cru ? 33 galeries et boutiques, venues de toute la Suisse et d’Europe présenter les plus belles créations des années 1920 à 1990 de designers et d’architectes suisses, scandinaves, français, italiens ou américains avec chacune leur domaine de prédilection. Ici une galerie spécialisée dans le mobilier postmoderne, en face une autre dédiée au Bauhaus, à l’entrée un expert du design scandinave, notamment finlandais, plus loin des stands de design vintage suisse, italien et français, puis – nouveau cette année – des collections uniques de céramiques françaises d’après-guerre. Parmi les highlights de la foire, à découvrir les 2 et 3 novembre, sont annoncés: un atelier consacré à Charles & Ray Eames et leur fameuses coques en fibre de verre, de rares exemplaires d’époque signés Pierre Paulin, proposés à la vente par un des experts français du designer, du mobilier en provenance de Mauritanie et Les Arcs par Charlotte Perriand, des estampes introuvables d’artistes modernes helvétiques et d’Ettore Sottsass, ainsi qu’une exposition où acquérir les productions les plus iconiques de l’histoire du design suisse. Bref, grands classiques ou pièces de collection les plus pointues, le must des must du design sous un même toit le temps d’un week-end.

Le samedi 2 novembre de 10 h à 20h et le dimanche 3 novembre de 10h à 18h au Pavillon Sicli, 45 Route des Acacias, 1227 Genève. Entrée 5 francs.

www.lesalondudesign.ch 

 

 

L’art de la force animale

Une exposition bestiale

Dans sa dernière exposition, la galerie carougeoise Aubert Jansem porte aux cimaises les artistes animaliers du XXe siècle. Son objet ? La force chez l’animal.

© Stéphane Briolant

Paul Jouve, Maurice Prost, Roger Godchaux, Armand Petersen, Helène Arf, voilà quelques-uns des artistes animaliers du siècle dernier dont la galerie Aubert Jansem nous invite ce printemps à découvrir le bestiaire. Une sélection pointue parmi les innombrables sculpteurs et peintres à s’être adonnés à l’exercice. En effet, suite aux expositions universelles ayant suscité l’engouement du public pour une faune exotique jusque-là méconnue et à l’éclosion de nombreux parcs zoologiques européens à la fin du XIXe et du début du XXe siècle, légion ont été les peintres en quête de modèles vivants à avoir planté leurs chevalets face aux enclos pour de longues heures d’observations minutieuses. Parmi le corpus foisonnant d’œuvres, il a fallu trancher : la galerie a choisi pour fil rouge l’expression de la force animale. Entre science et art, ce sont donc des éléphants, singes, panthères, jaguars et autres fauves dans des postures pleines de vie et tout en puissance qui ont pris leurs quartiers à la rue Saint-Victor. Bref, une véritable ménagerie arty à découvrir d’urgence.

« Force animale, œuvres de Paul Jouve, Maurice Prost, Roger Godchaux, Armand Petersen, Helène Arf… », jusqu’au 28 avril 2018 à la Galerie Aubert Jansem, rue Saint-Victor, 11, 1227 Carouge.

www.aubertjansem.ch

 

La ruée vers les collectors

Du design au salon

Les 18 et 19 novembre se tient à Genève le « Salon du design », foire dédiée au mobilier vintage du XXe siècle. Au menu ? Des collectors triés sur le volet que les accros au rétro vont se disputer.
S’il existe de nombreuses brocantes ou événements autour du mobilier vintage en Suisse romande, il manquait encore une foire spécialisée dans le design du XXe signé, sans article de brocante ni vendeurs du dimanche. Que les collectionneurs passionnés se réjouissent : le salon du design entend s’imposer comme LA manifestation romande qui les fera rêver. Qu’y trouvera-t-on ?  « Principalement du design du 20e siècle signé des plus grands designers. Des meubles, luminaires ou accessoires, originaux d’époque, des années 1920 à 1980, avec un focus plus particulier sur les années 50 à 80. Il y en aura pour tous les goûts des icônes les plus connues aux pièces de collection les plus pointues de l’ère moderne à postmoderne », explique Corine Stübi, initiatrice du projet et co-fondatrice de la galerie lausannoise Kissthedesign. La crème de la crème des marchands de design a répondu présente. Sur les 1000m2 du salon genevois seront ainsi réunis 26 galeries, boutiques ou showrooms ultra-spécialisés en provenance des quatre coins de la Confédération ainsi que de contrées voisines comme la France, la Belgique ou encore l’Autriche. Le tout aura lieu au Grand Dôme du Pavillon Sicli, un bâtiment conçu par Heinz Isler dans les années 60, faisant partie intégrante du patrimoine architectural de la ville. Bref, un rendez-vous incontournable pour les fans des sixties et autres esthètes amateurs d’un design que les moins de vingt ans n’ont pas vu naître.

Le samedi 18 novembre 2017 de 10h à 20h et le dimanche 19 novembre de 10h à 18h au Pavillon Sicli, 45 Route des Acacias, 1227 Genève. Entrée 5 francs.

www.lesalondudesign.ch

 

 

Sculptures mécaniques

Les machines du désir

A l’honneur de la dernière exposition de la M.A.D.Gallery de Genève, les Desiring-Machines, une collection de cinq sculptures mécaniques réalisées par l’artiste turc Server Demirtaş.

Le titre de l’exposition, « Desiring-Machines », s’inspire du concept des philosophes français Deleuze et Guattari, et particulièrement de leur livre « L’anti-Œdipe : capitalisme et schizophrénie ». Au programme concrètement ? Les créations un peu folles de Server Demirtaş, Géo Trouvetou des temps modernes, soit cinq sculptures cinétiques, clins d’œil à la magie des automates suisses. Chacune d’elles effectue une série unique de mouvements et de gestes savamment chorégraphiés, imitant ceux de la vie réelle et explorant la condition humaine. Durant environ 80 secondes, ce spectacle visuel animé captive le public et délivre un message propre à chaque observateur. Parmi elles, la fameuse Desiring Machine, une sculpture mécanique représentant un petit enfant debout sur un piédestal, les bras croisés fermement sur sa poitrine, frappant son dos contre le mur derrière, dans un mouvement continuel. Cette réalisation résume avec force toute l’incertitude et la frustration de l’enfance ; un équilibre frappant se détache visuellement entre les traits humains du visage de l’enfant et les gestes effectués par les mécanismes visibles de cette pièce d’1,50 m de haut. La Contemplating Woman’s Machine II, elle, mesure presque la même taille et révèle une femme assise, la tête posée sur les genoux et les bras entourant ses jambes. Ses mouvements, doux et lents, suggèrent un moment de méditation personnelle.

Chaque pièce est fabriquée entièrement à la main dans l’atelier stambouliote de l’artiste. Le processus naît des dessins et des plans des solutions mécaniques qui font fonctionner ces œuvres d’art mécanique innovantes. Server Demirtaş travaille seul, sans l’aide d’un ingénieur ni d’un développeur logiciel. « La partie la plus difficile du processus est de concevoir et de produire la structure et le mécanisme destinés à restituer les mouvements tels que je les imagine », explique l’artiste. Un ensemble de roues et de rouages en plexiglas, connectés par des câbles et des fils électriques, constitue le centre névralgique de chaque sculpture mécanique et permet l’exécution des mouvements synchronisés. Les roues en plexiglas sont façonnées une par une afin de générer les mouvements spécifiques à chacune des différentes parties du corps, créant ainsi la fluidité cinétique de la sculpture. Chaque sculpture est unique et nécessite 2 à 6 mois de travail pour la conception et la fabrication de la partie mécanique qui donne à l’ensemble ses caractéristiques fascinantes. Un coup de cœur à la galerie, dixit Maximilian Büsser et ses équipes. A découvrir.

MB&F, M.A.D.Gallery, 11 rue Verdaine, 1204 Genève.
www.mbandf.com